Marcevol

Historique


De nos jours il reste du village l'église de Notre Dame de las Gradas (Notre Dame des degrés, en référence à l'escarpement), qui est l'église fortifiée du village en ruine de Marcevol. Elle remonte au XIe siècle (première mention en 1088), soit avant la construction du prieuré (1128-142), et quelques maisons bien rénovées.
Notre Dame est typique d'une construction de la 2e moitié du XIe siècle. Sa nef est voûtée en berceau en plein cintre, son chevet est décoré avec des arcatures aveugles. De nos jours, le hameau est rattaché à Arboussols.
Le prieuré de Marcevol fut fondé au XIIe siècle, entre 1128 et 1142, par les chanoines du Saint-Sépulcre. A cette époque ça faisait déjà quatre siècles que le Roussillon était redevenu catholique grâce aux troupes de Charlemagne.

Il passa aux mains des chanoines de Saint-Augustin puis, après sa sécularisation en 1484, à la communauté des prêtres de Vinça. La fin du XVe siècle marque donc la fin de la grandeur des chanoines de Marcevol, dont l'importance s'était étiolée entre-temps. Abandonné à la Révolution, il fut transformé en ferme et restauré seulement depuis 1972. 

L'église du prieuré


Le prieuré possède une église à trois nefs dont les voûtes ont été reconstruites ultérieurement. Elles communiquent entres elles par des arcs légèrement brisés. Le demi berceau du bas-côté méridional a perdu ses doubleaux lors de la reconstruction. Quand au collatéral septentrional, il a été transformé en une série de chapelles couvertes de berceaux transversaux.
Sur le parement très soigné de la façade occidentale le portail de marbre se signale par l'éclat de sa polychromie. Les pentures ont la richesse de celles de Serralongue. Il reste un peu de décors peints dans l'absidiole méridionale.


Une vaste décoration murale composée de peintures couvrait toute l’architecture. L’absidiole sud en a conservé une trace, représentant le Christ Pantocrator (du grec pantos : « tout », et crator « créateur »).
La scène comprend le Christ entouré d’anges, assis en majesté,dans une mandorle. Il bénit de la main droite, dans sa main gauche, il tient les saintes Ecritures. De part et d’autre, figurent deux lettres de l’alphabet grec: l’alpha et l’oméga renvoyant à un texte de l’Apocalypse : «Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout — Puissant».
source : http://pyreneescatalanes.free.fr

Le prieuré se trouve à 560 mètres d'altitude


Légende

Le miracle de la farine


La légende veut que la mère du successeur immédiat de saint Pierre au siège de la papauté ait été enterrée à Marcevol.

Voici l’histoire :


La vieille femme, en allant à Saint-Jacques de Compostelle, monte à Marcevol. Elle s’arrête, fatiguée, dans la montée, alors que l’orage menace. Un homme de Marcevol remonte de Vinça avec une bourrique portant un sac de farine qu’il vient de moudre au moulin. Il pose le sac et fait monter la vieille dame. La nuit tombe, le tonnerre gronde, l’orage éclate. La vieille lui dit de ne pas s inquiéter pour son sac.
La farine était effectivement sèche quand le paysan courut la chercher le lendemain, mais, lorsqu’il revint, la vieille dame était morte. Après des funérailles solennelles, son corps fut déposé sous l’autel de Notre-Dame-de-las-Gradas.








Il faut compter 1 heure de marche pour monter jusqu'au hameau de Marcevol, le chemin a une bonne pente. Le paysage est varié, on commence d'abord par monter via un chemin enroché puis terreux.


plus on monte plus le vue sur Canigo est sublime

 Ça y est Marcevol pointe à l'horizon, nous y sommes presque !


Nous voilà arrivés !

la vue est sublime



Le prieuré se présente à nous, seul, au milieu des vignes et de la garrigue












La façade regarde vers l’ouest.  
Elle est typique de l’art roman du XIIe siècle : constituée de pierres granitiques parfaitement taillées et assemblées


Le clocher-mur est décalé vers la droite, témoignant sans doute d’une reconstruction après le tremblement de terre de 1428.

Le hameau et son église vu depuis le prieuré


Le portail est en marbre rose de la carrière de Villefranche-de-Conflent. Deux autres teintes de marbre ont été
utilisées pour le linteau et le tympan. Au centre, s’ouvre la porte, dont le linteau et le tympan sont fendus. Les deux vantaux sont largement décorés de pentures typiques de l’art du fer catalan. Avec leurs spirales disposées de façon symétrique, rapportées et clouées dans le bois, elles renforcent et décorent la porte.
La fenêtre, elle aussi en marbre rose, reprend en petit la composition du portail.
Sur le mur, deux plaques de marbre rose, avec des inscriptions. Ce sont les tombes de deux prieurs de la communauté, morts au XIIe siècle.






 

 

Je fais le tour du prieuré

 







Nous montons ensuite au hameau avec son église Notre dame de las Gradas 

  
le prieuré vu depuis le hameau

 

L'église notre dame de las Gradas

 









 Si vous passez par ces lieux merci de toujours les respecter et prendre soin de ne pas les détériorer ainsi vos enfants pourront également les découvrir dans le futur



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